Blanche

Presse5 La Provence 9 juillet 2006
Presse1 Dauphiné Vaucluce matin 27 juillet
Presse3 ruedutheatre 20 juillet

Une pièce pour deux femmes de ChRistina ChRevillén.

Une création de la Compagnie à suivre, et cætera
Paris (Guichet Montparnasse, Ville de Paris – BAS), septembre 2005, Avignon Off, juillet 2006,
tournée, mars 2007, Fréjus, Saint-Laurent-du-Var,
70 représentations.

L’attrait que Blanche a suscité chez les spectateurs et la presse conduit la compagnie à vouloir la présenter à nouveau.

« Cette pièce de la « Cie à suivre, et cætera » traite avec infiniment de sensibilité d’un sujet délicat : la prostitution. L’histoire se situe en 1900, dans une maison close, dans une époque où les femmes se prostituaient, pour s’en sortir, parce qu’elles n’avaient pas le choix lorsqu’elles vivaient seules sans chef de famille. Violette et Claudine relatent la condition de ces femmes mises à l’index de la société, considérées comme des bêtes. Mais elles clament aussi leur soif de liberté, de reconnaissance. Une pièce intimiste, interprétées par deux excellentes comédiennes, qui nous émeuvent, entre rire et larmes. »

Mireille Picard, Vaucluse Matin, 27 juillet 2006.

« Christina Crevillén appartient à cette race d’auteurs qui mûrissent longtemps leurs projets, se documentent sur leur sujet avant de se jeter à l’eau, sur leur plume ou leur ordinateur. La pièce jaillit, polie comme une pierre précieuse ; le spectateur accroche le bijou dans un coin de son cœur. Il est content… »

Jean-Louis Châles, Extrait- La Marseillaise, 18 juillet 2006.

 

1900. Une maison close.
Claudine et Violette brisent le silence des peintures de monsieur Henri.
Elles livrent leurs secrets. Se jalousent. Espèrent. Désespèrent.

A l’époque, les femmes se prostituaient parce qu’elles n’avaient pas le choix.
J’ai voulu rendre hommage à la Femme en essayant d’éveiller la conscience collective à travers un drame qui se déroule en 1900 mais qui n’est malheureusement pas que de l’histoire ancienne.
Ma pièce traite de liberté. Liberté de rêver, de penser et de dire. Liberté d’exister.
Le droit à l’existence, digne et simple.
J’ai voulu défendre cette idée à tout prix. Refuser la loi du plus fort. Refuser la soumission et le modèle masculin.
Je me demande ce qu’est intrinsèquement la Femme, quelle image elle a d’elle-même et quel regard la société pose sur elle.
Il m’a semblé qu’une maison close était l’endroit idéal pour parler de liberté.
Il m’a semblé que les préoccupations de deux femmes soumises étaient sans doute idéales pour traiter de la condition féminine. Elles crachent leur détresse, ces femmes dont tant d’hommes ont parlé, que tant d’hommes ont peintes.
Je les anime comme elles ont animé mon écriture.
Ah, la Belle Epoque !
ChRistina CRevillén